Hello 🙂
Je vous retrouve aujourd’hui pour un nouvel épisode de Premières Lignes.
Le principe : chaque semaine, je choisis un livre (dans ma PàL ou dans ma bibliothèque) et vous en dévoile les premières lignes.
Si le concept vous plaît et que vous souhaitez rejoindre l’aventure, rendez-vous sur le blog de Ma Lecturothèque.
Belle journée et, surtout, très belles lectures !
Je vous retrouve aujourd’hui avec un titre tiré de ma pile à lire d’été : Le Charpentier du Paradis de Antonin Malroux.
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1897
« Le printemps avait fendu la coquille de l’hiver. Enfin libre, il allait vivre sa destinée. Sa sève se diffusait, elle envahissait tout. Inconsciemment, les êtres humains s’abreuvaient du souffle de cette nouvelle saison. Le matin, dès qu’ils ouvraient leurs fenêtres, les premières lueurs du soleil faisaient cligner leurs yeux. « Ca va nous changer », pensaient-ils. Ils respiraient un bonheur « gratuit » -les Auvergnats aiment ce terme- sans rougir.
Dans ce village du Cantal du nom de Boisset, le temps s’égrenait sans qu’on y prête attention. A quoi bon ! Ici, il y avait tout pour être heureux. Le bien-être était presque palpable. S’ils avaient pu, les habitants l’auraient recueilli comme l’eau d’une fontaine, dans les paumes jointes de leurs mains.
Au milieu de ce foisonnement de vie, un homme et une femme allaient se confronter à des événements que la raison seule ne pouvait suffire à expliquer.
Il s’appelait Martin Bayerols. C’était un jeune homme de dix-huit ans, charpentier, bâti comme on pouvait imaginer les hommes de ce métier. Une corpulence imposante, des mains fortes aux doigts usés par le maniement des outils et les bois de charpente. »
Avez-vous lu ce livre ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ?
Sinon, j’espère que ces quelques lignes vous auront donné envie de le découvrir.
Mon P'tit Coin Lectures 
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